35 participants de la communauté juive et chrétienne de la région nîmoise se sont retrouvés pour une journée d'histoire
Arrivée au Camp des Milles à 10h.
Premier aperçu sur l'ancienne fabrique de briques et de tuiles et le chemin des Déportés, aboutissant au Wagon du Souvenir, sur les lieux mêmes du départ pour la déportation. Plus de 2 000 hommes, femmes et enfants juifs ont été déportés depuis le Camp des Milles vers le Camp d'extermination d'Auschwitz, via Drancy et Rivesaltes
Le mémorial comprend trois volets confortés par plusieurs dispositifs technologiques particuliers : Un volet historique : explication historique du contexte général, européen, national, régional dans lequel s’inscrit l’histoire du camp des Milles. Information scientifique sur le site, son histoire et ses acteurs.
Un volet mémoriel : ouverture au public des lieux historiques ayant servi à l’internement et à la déportation, dans et autour du bâtiment principal de la tuilerie. Accès aux traces laissées par les internés.
Un volet réflexif : espace de réflexion et d’investissement personnel sur la responsabilité individuelle et collective dans les mécanismes qui peuvent conduire au pire. Accès aux conclusions d’expérimentations psychosociologiques sur la passivité, la soumission aveugle à l’autorité, l’effet de groupe, les stéréotypes... passerelles entre hier et aujourd’hui. Espace dédié aux “actes justes”. Diversité des actes de sauvetage et de résistances aux engrenages qui ont conduit à quatre grands crimes génocidaires au XXe siècle : Arméniens, Juifs, Tsiganes et Tutsis.
Nous remercions Emma notre guide pour nous avoir transmis avec passion l'histoire de ce lieu.
Suite à la visite, Mr Bruno Benjamin Président du CRIF PACA nous a accueilli pour nous partager le but du mémorial. Un temps de partage a donné lieu à un rappel de l'antijudaïsme dans l'histoire biblique du peuple juif par Joël. Mr Paul Benguigui Président de la communauté juive de Nîmes a exprimé sa reconnaissance pour l'organisation de cette journée par l'équipe de 1 Journée Ensemble.
Ce lieu de mémoire nous permet ainsi de connaître les mécanismes génocidaires de la haine pour mieux les détecter et comment s'y opposer. Aujourd'hui en France, en Europe et dans bien des parties du monde il nous faut apprendre de notre histoire pour pouvoir dire : plus jamais ça !